Insectes et animaux nuisibles
Les animaux sont tous utiles à leur façon : utiles à d'autres espèces, à l'environnement ou à l'équilibre de la chaîne alimentaire. L’araignée et la mante religieuse, par exemple, dévorent des quantités énormes d'insectes, ce qui aide à contrôler leur nombre. Les oiseaux, quant à eux, se nourrissent de graines et de fruits qu’ils disséminent dans la forêt. Les écureuils et les rongeurs, en oubliant certaines de leurs réserves de nourriture sous la terre, permettent à de nouvelles pousses d’arbres de germer.
Malgré cela, rares sont ceux qui souhaitent héberger une famille d’écureuils dans l’entretoit de leur maison ou manger dans un restaurant où les coquerelles ont élu domicile. L’intérêt d’un acheteur pour un immeuble peut soudainement diminuer s’il repère des trappes à fourmis lors de la visite.
Heureusement, des mesures préventives et des méthodes de contrôle existent pour éviter les dommages causés à un immeuble ayant été visité par ces indésirables.
Mesures préventives et méthodes de contrôle
Selon le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, les mesures pour prévenir les dommages causés par la faune agissent sur le milieu ou sur l’animal et comportent plusieurs avantages. Elles peuvent être utilisées avant que l’animal ne cause des dommages, s’appliquent à plusieurs animaux à la fois et empêchent le développement de comportements nuisibles.
Ce dernier point est très important. Il est reconnu qu'un animal qui a développé de mauvaises habitudes devient beaucoup plus difficile à contrôler. En contrepartie, ces mesures n’éliminent pas l’animal qui peut se déplacer et causer à nouveau des dommages.
La première mesure est la modification de nos propres habitudes, ce qui est parfois suffisant pour régler le problème. Par exemple, en utilisant des contenants appropriés pour disposer des déchets, les propriétaires d’immeubles empêchent les animaux de piller les poubelles.
La deuxième mesure est l’exclusion. Elle consiste à placer des obstacles pour empêcher le passage d’un animal, comme clôturer le champ, installer du grillage autour des arbres ou calfeutrer les entrées d’un bâtiment.
La troisième mesure, quant à elle, consiste à modifier le milieu naturel de l’animal de façon à favoriser la venue de ses prédateurs ou à exécuter des travaux qui le repoussent. En fait, on cherche à éloigner l’animal en changeant les conditions du milieu. Il faut faire en sorte que le terrain ne présente aucun intérêt pour lui.
Finalement, il y a la mesure qui vise à repousser l’animal en utilisant des répulsifs. Il s’agit de produits qui font appel aux sens de l’animal. Il y a des répulsifs visuels (par exemple, des épouvantails), sonores (un canon au propane), odoriférants (le naphtalène) et gustatifs (le thirame).
Lorsque les moyens de prévention se sont avérés inefficaces, les méthodes de contrôle sont alors appliquées, soit le prélèvement des animaux.
Dans la plupart des cas, il est recommandé de faire appel à une entreprise de gestion parasitaire qui résoudra le problème de façon sécuritaire. En effet, les animaux peuvent être porteurs de maladies transmissibles à l’humain. De plus, des produits chimiques auxquels il faut recourir sont parfois réglementés. Dans certains cas, ils ne peuvent être utilisés que par des firmes de contrôle d’animaux nuisibles accréditées. De plus, en regard du problème et des méthodes préconisées pour le régler, certaines lois peuvent s’appliquer.
- Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune
- Loi canadienne sur les produits antiparasitaires
- Loi sur les pesticides
- Loi sur la qualité de l’environnement
- Règlements municipaux
- Etc.
Pour en savoir plus : Solutions aux dommages causés par la faune
Agrile du frêne
Certains insectes ne causent pas de dommages aux bâtiments. Ils s’attaquent plutôt aux arbres. C’est le cas notamment de l’agrile du frêne (cliquez ici pour en connaître davantage sur ce petit insecte qui fait de gros ravages).
► DEVOIRS ET OBLIGATIONS DU COURTIER
Dès la prise du contrat de courtage, le courtier doit questionner le vendeur au sujet des animaux nuisibles et des dommages causés par la faune. Dans l’éventualité où un problème de cette nature est survenu dans le passé et a été réglé, le courtier doit recommander à son client de divulguer à tout acheteur potentiel la nature de ce problème et de quelle façon il a été réglé, et de fournir les rapports et les factures si ces documents sont disponibles. Ces déclarations devront être consignées dans le formulaire Déclarations du vendeur sur l’immeuble dans le cas d’un immeuble résidentiel de moins de cinq logements.
Si le problème n’est pas réglé, le courtier doit recommander à son client de faire appel à un expert.
Pour choisir une entreprise de gestion parasitaire, les citoyens peuvent consulter le site du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ou le site de l’Association Québécoise de la Gestion Parasitaire afin de vérifier si l’entreprise choisie est titulaire d’un permis valide pour l’utilisation de pesticides et si les travaux seront réalisés par un employé certifié.
L’autre élément à considérer dans le choix de l’entreprise est la vocation de l’immeuble :
- Agroalimentaire
- Pharmaceutique
- Commerciale
- Agricole
- Industrielle
- Résidentielle
Il importe de s’assurer que l’entreprise a développé une expertise dans le type d’immeuble où l’intervention aura lieu.
Le courtier qui représente l’acheteur ou qui offre un traitement équitable à ce dernier, doit s’assurer qu’il a pris connaissance des déclarations du vendeur et qu’il fait ses vérifications diligentes, notamment en faisant inspecter l’immeuble par un professionnel, pour bien cerner le problème et s’assurer qu’il est corrigé.
Pour en savoir plus :